Isaac Lihadji a quitté l’Olympique de Marseille pour le LOSC cet été et se retrouve malgré lui mêlé à une affaire judiciaire, impliquant José Anigo et plusieurs figures du banditismes marseillais.
Suspecté d’avoir tenté de venger la mort de son fils avec l’aide de jeunes malfrats du quartier de la Capelette, José Anigo est actuellement mis en examen pour « association de malfaiteurs en vue de commettre les crimes d’extorsion et d’homicide en bande organisée« . La cour d’appel d’Aix en Provence doit se décider demain sur son potentiel placement en détention provisoire. Dans cette affaire, la direction interrégionales de la police judiciaire de Marseille a enquêté également sur le transfert d’Isaac Lihadji. Celui-ci s’est engagé pour son premier contrat professionnel du côté de Lille en juin dernier, où une prime avoisinant les 5 millions d’euros devait être versée, dont une commission pour son agent Moussa Sissoko. Selon le journal L’Equipe, la justice suspecte l’ancien directeur sportif de l’OM d’avoir tenté de récupérer 1,5 millions sur le transfert.
Interrogé par la police, José Anigo a affirmé avoir fait signer l’ailier droit de 18 ans au club phocéen en 2013. Licencié en 2016 de l’OM, l’ancien entraineur marseillais a expliqué avoir voulu aider son gendre à se lancer dans la carrière d’agent de footballeurs. Pour cela, l’actuel responsable du recrutement international de Nottingham Forest aurait voulu lui confier les intérêts d’Isaac Lihadji, persuadé de pouvoir récupérer le mandat au vu de sa contribution dans sa signature il y a quelques années.
Alors que ce dernier est aujourd’hui représenté par Christian Bandikian (en plus de Moussa Sissoko), un conflit d’intérêt aurait empêché au dernier moment l’ancien dirigeant de l’OM de récupérer le dossier Lihadji. En effet, le gendre d’Anigo serait le représentant d’un joueur évoluant dans une équipe de jeunes de l’OM qui barrerait la route du fils de Christian Bandikian ! Le gérant d’une célèbre boite de nuit d’Aix en Provence a par conséquent refusé de céder le mandat de Lihadji au beau-fils d’Anigo. José Anigo a pendant son interrogatoire réfuté toute pression ou menace à l’encontre de Christian Bandikian.