Le foot français est en pleine crise. Celle-ci a été gouvernementale avant les élections de la Ligue de football professionnel qui ont porté à sa tête Vincent Labrune, l’ancien président de l’Olympique de Marseille. Ensuite, avec la crise liée à la pandémie de coronavirus et aux défauts de paiement de Mediapro, les finances des écuries hexagonales sont devenues exsangues, plongeant les clubs dans le rouge.
Par conséquent, le nouveau patron du foot professionnel français susmentionné cherche des solutions. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, il évoquait le fait de réduire les formations impliquées dans les compétitions nationales. C’est-à-dire passer à éventuellement 18 clubs engagés en Ligue 1 et en Ligue 2. Concernant l’élite, ce format était utilisé entre 1997 et 2002 avant de passer à 20.
Dans son édition du jour, L’Équipe explique ce qui serait bénéfique. Pour commencer, cela relancerait probablement la compétitivité de la Ligue 1, mais surtout les gros clubs y voient une occasion de partager une grosse part du gâteau avec moins de clubs. Le but de Labrune est de susciter aussi plus d’intérêts pour les championnats nationaux, de mieux les exposer en enlevant uniquement quatre journées par saison.
Concernant les investisseurs, cela pourrait aussi être rassurant. Ils auraient ainsi plus de visibilité et moins de risque de descendre à l’échelon inférieur. Cette réduction serait aussi une possibilité de relancer la compétitivité des clubs hexagonaux en Europe, alors que cette semaine a été terrible (quatre défaites, dont trois en C1, une seule victoire, en C3), même si cela ne s’était pas vérifié entre 1997 et 2002. Du côté du président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, on est favorable à cette décision, tout comme le syndicat des joueurs (UNFP) et l’Association des clubs européens (ECA). Reste à savoir quels obstacles Vincent Labrune va rencontrer dans son projet…