Comme tous les matchs contres des grosses écuries de Ligue 1, la rencontre entre Marseille et Lyon était classé à haut risque par les autorités. La préfecture de police avait déployé 350 policiers et gendarmes pour encadrer le fameux cortège de supporters pour les 120 ans de l’OM, qui aurait rassemblé 10 000 personnes. Sans heurts à déplorer. Un bilan en termes d’ordre public aux antipodes de « la cité de non-droit » décrite par le président Aulas après que le bus lyonnais a été caillassé. « Il n’avait qu’à accepter la proposition qu’on lui a fait d’utiliser un bus anonymisé », peste un haut gradé.
Lequel confirme que 7 individus ont été placés en garde à vue (un pour tentative d’introduction dans le stade sans billet et six pour introduction et jet de fumigènes) ainsi que le surprenant nombre de 13 supporters, exfiltrés des tribunes en plein match, auxquels il était reproché d’avoir jeté des… boules de papier sur les Lyonnais au poteau de corner, confectionnées avec les restes des superbes tifos. Après une audition – « cela gêne le jeu et cela peut engendrer des pénalités pour l’OM », assure-t-on à l’Évêché -, ils ont été libérés.