Le milieu de terrain olympien Valentin Rongier évoque son entente avec ses partenaires du milieu de terrain. Il aborde aussi le cas d’Eduardo Camavinga, qu’il croisera sur sa route face à Rennes vendredi. Interrogé sur son entente avec ses partenaires du milieu de terrain, le joueur marseillais n’a pas hésité à recadrer le journaliste qui sous-entendait une baisse de niveau lorsque le hollandais jouait à la place de Boubacar Kamara en sentinelle. Extrait :
Même si tu t’adaptes à tes coéquipiers, quand tu évolues avec Kamara en sentinelle, il semble y avoir une vraie complémentarité…
Valentin Rongier : « Tu l’as bien dit, je pense qu’avec Morgan on s’adapte à la sentinelle que le coach nous met. Je trouve aussi que lorsque Kévin (Strootman) joue, il compense vachement. Comme Bouba (Kamara), ils ont cette intelligence de déplacement, pour voir où il y a des trous dans l’équipe. Je te trouve un peu dur, car tu ne dis pas que Bouba le fait mieux que Kévin, mais tu l’as un peu insinué. Quand on part à l’attaque, bien sûr il ne faut pas que l’on fasse n’importe quoi avec Morgan (Sanson), on sait qu’ils vont regarder nos déplacements pour compenser. »
Tu vas croiser la route de Camavinga, est-ce qu’il t’impressionne ?
V.R. : « Ce qui m’interpelle le plus dans son jeu, c’est son calme pour son âge. C’est fort ce qu’il fait. Et le fait de répéter les matchs à cet âge-là, ça veut dire que son corps est prêt. Je pense qu’à son âge, si on m’avait fait jouer et enchaîner les matchs comme il le fait, je ne sais pas si mon corps aurait été capable de répondre. »