Entré en fin de match à Rennes, Maxime Lopez a été décisif, obtenant le coup franc qui amène le but de la victoire phocéenne. Quelques jours avant ce match, des débats avaient eu lieu, notamment sur le plateau du Talk Show, sur sa capacité à remplacer dans l’entrejeu le duo Sanson-Rongier. Pour sa dernière titularisation à Limoges contre Trélissac, André Villas-Boas l’avait finalement positionné numéro 10 dans un 4-2-3-1 avec Rongier et Strootman à la récupération, ce qui pouvait sonner comme un désaveu.
Interrogé juste avant de s’envoler pour la Bretagne par Radio Maritima, le milieu de terrain est revenu sur ce match de coupe de France qui le hante encore :
« Quand je rate quelque chose des fois je n’en dors pas la nuit. Cette occasion que je rate contre Trélissac, je n’arrive pas encore à l’accepter. Le contrôle est bon mais derrière je marque pas. Dans le même temps, Dim’ (Payet ndlr), il reçoit un ballon encore plus difficile mais lui il marque. Je dois m’inspirer de ça. Les stats les plus importantes, c’est « passes dé / buts ». Les stats de passes vers l’avant, ça existe, mais ça sert à rien, on va dire la vérité. Quand on parle de Messi, Cristiano Ronaldo ou Mbappé, on parle de 50 buts, 60 buts. Donc c’est sur ça qu’il faut que je m’améliore. En plus marquer des buts ça fait du bien… Je suis bien ici, c’est la maison. Après je suis en fin de contrat en 2021, et il n’y a eu aucun mouvement, aucune discussion par rapport à ça. Bien sûr que je veux prolonger ici, mais la balle n’est pas dans mon camp ».
Passé pro à l’Olympique de Marseille très jeune, dès 2014, Maxime Lopez a prolongé son contrat en 2017, quelques mois après avoir crevé l’écran en Ligue 1 pour ses débuts (pour rappel, il avait été élu joueur du mois par la LFP entre Thomas Lemar et Bernardo Silva). Mais ce bail n’a toujours pas été touché alors que Lopez et l’OM ont été contactés par le FC Séville en juin dernier. Sachant qu’il reste 18 mois de contrat au joueur, la situation peut vite devenir problématique. Cet été, il ne sera lié à l’OM que pour un an, ce qui peut occasionner un départ à moindre coût, comme a pu l’être celui de Lucas Ocampos dans ce même club de Séville. Mais prolongation veut dire augmentation de salaire, un luxe que ne peuvent se permettre les dirigeants de l’OM dans le viseur du fair-play financier. La marge va donc être étroite.