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«Le mec met pas un pied devant l’autre depuis qu’il est là, et il se fout de la gueule de notre championnat.» Après sa sortie très critique sur le niveau de la Ligue 1, Cesc Fabregas (32 ans) a récemment été remis en place par une figure familière du championnat, Etienne Didot, désormais retraité. Il faut dire que depuis son arrivée en grande pompe à l’AS Monaco en janvier dernier, le milieu de terrain n’a absolument pas répondu aux attentes
Avec son expulsion contre l’Olympique Lyonnais (0-3) lors de la 1ère journée et la suspension, certes très sévère, de 3 matchs qui s’en est suivie, l’Espagnol a même vécu un début de saison chaotique, à l’instar de son équipe. Fabregas renvoie l’ascenseur à Jardim !
Mais l’ancien Barcelonais, seulement remplaçant samedi contre Reims (0-0), a bien réagi et enfin livré une prestation aboutie mardi lors du premier succès monégasque de la saison face à Nice (3-1). Il faut dire que le champion du monde 2010 avait été mis dans un fauteuil par l’entraîneur Leonardo Jardim qui l’a titularisé tout en lui confiant le brassard de capitaine et en le plaçant en meneur de jeu avec, derrière lui, Tiémoué Bakayoko et Aleksandr Golovin, chargés d’arpenter le terrain à sa place.
Une formule payante ! Noté 7/10 par la rédaction de Maxifoot, Fabregas a retrouvé le coup d’oeil et le coup de patte magique qu’on lui connaissait et certainement livré son meilleur match depuis son arrivée sur le Rocher. Bien sûr, le milieu n’a plus ses jambes de 20 ans, mais même sans afficher un volume de jeu énorme (56 ballons touchés, ce qui représente tout de même le total le plus élevé de son équipe), l’Ibère est redevenu, au moins le temps d’un match, le distributeur de caviars qui nous régalait jadis.