A un peu plus de 48 heures du Classico, le coach marseillais était présent en conférence de presse cet après-midi en compagnie de son capitaine Steve Mandanda.
Il est notamment revenu sur ses propos la semaine dernière, où il indiquait que « ce n’est pas un match qui compte ». Il s’en explique plus en détail :
« J’étais seulement réaliste. Tu vois dix ans en arrière, et tu regardes 23 matchs, 17 défaites ou quelque chose comme ça. Il y a un miliard de différence dans l’investissement entre Paris et l’OM. Cela ne veut pas dire qu’on ne va pas là-bas pour jouer. On a plus à gagner qu’à perdre. On va rêver et on va essayer de gagner. La différence est abyssale entre les deux équipes. Mais on ne va pas à Paris pour participer à la fête de Paris. Tu y vas avec tes armes, tu mouilles le maillot, mais c’est important aussi de sortir de ce match sans blessure ou suspension pour préparer les prochains matchs contre Monaco, Lyon, Lille… »
Quand le journaliste lui demande si cette différence de budgets peut s’expliquer par une différence de traitement des clubs en ce qui concerne le fair-play financier, le technicien portugais a comme à son habitude été très classe. Il a botté en touche et préféré parler de son club. Il a notamment fait comprendre que l’objectif d’atteindre la coupe d’Europe en fin de saison, outre le prestige, est très important pour la bonne santé financière de l’OM et la pérennité du club :
« Je ne peux pas répondre à cette question. Nous, notre club a décidé de respecter le fair-play. Je me pose la question de ce qu’il va se passer la saison prochaine si on ne qualifie pas pour une coupe d’Europe. On fait avec cette année, on a pris des risques avec les jeunes. »