À 31 ans, Kostas Mitroglou continue d’enchaîner les expériences aux quatre coins de l’Europe. Aujourd’hui, le Grec a posé ses valises aux Pays-Bas où il évolue sous les couleurs du PSV. Toujours lié à l’Olympique de Marseille jusqu’en juin 2021, l’ancien pensionnaire de Benfica vit encore une saison décevante sur le plan comptable. Après avoir inscrit un seul petit but en championnat turc avec Galatasaray, Mitroglou en compte autant en Eredivisie.
Hier, il a bien marqué un but en Coupe des Pays-Bas face à GVVV (2-1), mais son bilan lui vaut encore une fois d’être la cible de vives critiques. La critique est d’ailleurs un aspect sur lequel il est revenu dans un entretien accordé au média local Sport 24. Une interview dans laquelle cette critique a été évoquée notamment lors de son aventure marseillaise. Auteur de 13 buts en 33 matches de Ligue 1 avec les Phocéens, Mitroglou n’a pas laissé un souvenir impérissable sur la Canebière. Mais pour l’intéressé, ces reproches glissent sur lui.
« Marseille est considéré comme l’une des plus grandes équipes en France. C’est d’ailleurs la seule à avoir remporté la Ligue des Champions. La pression y est donc logiquement élevée. Idem en ce qui concerne les critiques. Le travail du buteur c’est de marquer. Quand ça ne vient pas, les critiques arrivent. Lors de ma première année à Marseille, j’ai marqué 13 buts en 30 matches. Et l’équipe a atteint la finale de la Ligue Europa. Tout le monde peut critiquer, mais ça ne me touche pas. Quand vous jouez dans des clubs de haut niveau, tout le monde a de grosses attentes vis-à-vis de vous. C’est normal de critiquer. Que ce soit juste ou pas, ça n’a pas d’importance. Quand un attaquant ne marque pas pendant deux ou trois matches, on a le droit de le critiquer. La critique est toujours acceptée tant que ça ne dépasse pas les limites. Sur les réseaux sociaux, j’ai choisi de répondre deux ou trois fois, mais pas pour m’énerver contre la critique. Simplement parce qu’on disait des mensonges sur moi donc je me devais d’éclaircir la chose. »