Il a parfois haussé le ton, un brin agacé par nos questions et nos relances. En début d’après-midi, Jacques-Henri Eyraud a reçu La Provence à La Commanderie pour mettre les choses au clair et donner un coup de sifflet final à l’histoire qui pollue l’OM depuis la semaine passée. Il en a profité pour réitérer sa confiance à Andoni Zubizarreta et André Villas-Boas et donne plus de précision sur l’arrivée de Paul Aldridge.
Pour vous, Aldridge est là pour l’aider ?
Jacques-Henri Eyraud : Bien sûr, c’est un complément, une ressource. Vous devez ouvrir les yeux.
O.-K. Mais beaucoup de gens disent qu’Andoni Zubizarreta n’est pas parvenu à beaucoup vendre durant les différents mercatos. Vous auriez très bien pu vous séparer de lui. C’est une possibilité.
Jacques-Henri Eyraud : C’est celle que vous aviez peut-être en tête, mais ce n’est pas la réalité ! La réalité, c’est celle que je vous ai décrite. Paul Aldridge a un mandat précis et délimité.
Quelle est la nature de son contrat ?
Jacques-Henri Eyraud : Il va travailler pendant un peu plus d’un an avec nous, et on verra ce qui se passera.
Est-il salarié ?
Jacques-Henri Eyraud : Oui.
Il ne coûte pas trop cher ?
Jacques-Henri Eyraud : Vous savez, en ce moment, nous sommes très soucieux de nos finances. Nous l’avons d’ailleurs toujours été. Tout cela est très raisonnable.