La réaction de l’OM était guettée, attendue. Elle n’a pas tardé sur une pelouse des Costières où l’OM a allié envie et talent.
L’OM se fait cueillir à froid sur un but de Zinédine Fehrat. Au bout de cinq minutes seulement, Nîmes ouvre le score dans son arène en ébullition avec un but tout à la hargne, comme ils savent le faire. Ripart, attaquant positionné arrière gauche perce sur son côté et revient dans l’axe. L’attaquant transmet de l’autre côté, Fehrat fixe Amavi et trouve Roux qui frappe sans regarder. Mandanda détourne mais Fehrat a suivi pour reprendre dans le but vide. On pourrait croire l’OM la tête dans le sac mais Kamara se charge de la remettre rapidement à l’endroit. Sur une ouverture lumineuse, il trouve Sarr dans la surface qui remet intelligemment en première intention poteau opposé. Benedetto a suivi pour enfoncer la cage. L’OM se reprend dans le jeu et fini même par prendre l’avantage toujours grâce à un Kamara impérial dans à la récupération. Une de ses têtes rageuses sur un ballon qui traîne dans les airs permet à Payet de lancer Benedetto dans le dos de la défense. Seul, l’Argentin n’est pas perturbé et va lober Bernardoni en finesse. C’est de toute beauté.
L’OM a redressé la tête mais rien n’est fait face à des Nîmois déterminés à se payer le voisin marseillais devant son public. Dans la surface, Landre place une reprise accrobatique superbe mais Mandanda sort une parade incroyable à bout portant. Dans la foulée, Ripart est seul aux six mètres mais sa tête est trop croisée. Nîmes ne baisse pas les bras et Fehrat place avant l’heure de jeu une nouvelle frappe de grande qualité, sortie par Mandanda à nouveau. En patron, l’OM fait le dos rond et tue à 20 minutes de la fin. Un coup franc dans la boîte, un ballon mal relancé, et bam, Benedetto est là en renard pour fusiller Bernardoni. Fehrat ne s’avoue pas vaincu et remet une superbe frappe que Mandanda envoie sur son poteau avant de récupérer sur sa ligne. Le portier fera une erreur tout de même, se faisant prendre sur une tête de Deaux sur corner dans le temps additionnel. Heureusement sans conséquence.