Troisième match à domicile et troisième contre-performance pour l’OM. Après avoir arraché un point à Lille dimanche dernier, les Olympiens font de même cette fois-ci, en toute fin de match. Mais c’est contre Metz donc c’est bien plus inquiétant.
Le milieu n’y est pas
Si l’OM évoluait en 4-2-3-1 contre Lille avec un Sanson plus haut, c’est un retour au 4-3-3 contre Metz. L’ancien Montpelliérain est à la même hauteur que Valentin Rongier. Malheureusement, ce n’est pas pour refaire un pressing de tous les instants comme cela avait pu être le cas l’an dernier. Les deux joueurs sont plus bas, et surtout beaucoup, beaucoup moins précis techniquement. Cela s’en ressent sur le jeu de l’Olympique de Marseille, évidemment. Face à une équipe de Metz plus que prudente, les Phocéens ont du mal à avoir des occasions. Mais il y en a tout de même. Dimitri Payet se retrouve en position de frappe dans la surface au quart d’heure de jeu mais frappe trop fort. Ce sera aussi le cas de Benedetto, qui s’offrira même un ciseau en angle fermé qui fera frissonner les sièges du Vélodrome.
Toute l’équipe plonge
La seconde période reprend, sans changement, sur le même rythme. Et les occasions phocéennes se font même de plus en plus rares. Vous voyez les choses venir, à ne rien proposer, on finit par se faire punir. A 20 minutes de la fin, Caleta-Car ne serre pas d’assez près Niane, le seul attaquant de l’équipe visiteuse. Sa tête smashée finit au fond des filets d’un Mandanda dépité. Pour réagir, André Villas-Boas choisit de faire rentrer Germain et Khaoui. Pas vraiment des profils de meneurs de révolte. L’OM égalisera tout de même dans le temps additionnel sur un bon service de Radonjic en retrait pour un Morgan Sanson qui trouvera enfin le cadre. De quoi prendre un point. Mais le compte n’y est quand même pas et on est loin de s’en contenter.
Source : Le Phocéen