Neymar-Alvaro, le retour.
Deux semaines après avoir déjà été au centre des débats de la commission de discipline, le différend entre l’attaquant du PSG et le défenseur de l’OM sera de nouveau à l’ordre du jour ce mercredi, à partir de 18 heures, à la Ligue de football professionnel (LFP). Sauf qu’après le coup de poing du Brésilien, c’est, selon l’intitulé du dossier mis en instruction, sur le « comportement de M. Alvaro Gonzalez » que se pencheront cette fois les membres de la commission.
Le 13 septembre, lors du clasico entre le PSG et l’OM, le défenseur marseillais a, en effet, été accusé par l’attaquant parisien d’avoir tenu des propos racistes. Des injures qui, aux dires de Neymar, expliqueraient qu’il ait asséné un coup à l’Espagnol lors du final houleux du clasico. « C’est un raciste, c’est pour cela que je l’ai frappé », avait même lâché le Brésilien au quatrième arbitre avant d’écoper, trois jours plus tard, de deux matchs de suspension, plus un avec sursis.
Les images fournies par chaque club à disposition
Mercredi, ce sont pourtant les attitudes des deux hommes qui seront au centre des délibérations, Neymar ayant été soupçonné à son tour de propos homophobes envers Gonzalez, voire, selon une source marseillaise, d’injures racistes envers Hiroki Sakai.
Pour l’heure, aucun des membres de la commission n’a encore eu accès au dossier. Pas plus que les clubs, qui devraient néanmoins en prendre connaissance la veille ou le matin de l’audience, afin de préparer leur défense. L’instructeur du dossier, lui, a en revanche déjà entendu Alvaro Gonzalez et Neymar. Le Brésilien s’est, en effet, exprimé le 23 septembre après l’entraînement du matin pour donner sa version des faits. Comme le Marseillais et les arbitres de la rencontre, il est convoqué ce mercredi soir pour s’expliquer, au moins en visioconférence, devant les membres de la commission.
Ces derniers auront pour mission de déterminer si les deux hommes ont transgressé les règles et prononcé des propos condamnables. Pour s’en persuader, ils auront notamment à disposition les images fournies par chaque club. Reste à savoir si celles-ci suffiront à prouver la culpabilité de l’un ou de l’autre et à valider des méthodes qui feront naître une jurisprudence.