Une première période plaisante et équilibrée
Grâce à deux équipes rentrées dans la rencontre sans complexe, les 45 premières minutes ont été de très bonne facture. De l’engagement, du rythme, des occasions, il n’aura manqué que les buts.
A l’aise en attaque, les Grecs ont eu les situations les plus chaudes (10, 39e, 43e). Pourtant l’OM aurait pu ouvrir le score à deux reprises par l’intermédiaire de Florian Thauvin, pas assez précis (6e, 32e).
Bien en place, les Marseillais n’ont pas raté leur retour en Ligue des Champions en regardant droit dans les yeux une équipe du même calibre. Pas de jaloux donc avec un score de parité à la pause, mais mention tout de même aux coéquipiers de Jordan Amavi qui ne se sont pas cachés malgré leur inexpérience (seulement trois joueurs avaient déjà joué en LDC).
L’Olympiakos a fini fort
Si les hommes d’André Villas-Boas ont montré un bon visage pour commencer, les trente dernières minutes ont été beaucoup plus compliquées. Fatigués, ils ont fini la rencontre très bas, incapable de mettre le pied sur le ballon.
Très mobiles sous l’impulsion de la doublette Valbuena-El Arabi, les Grecs ont gâché dans un premier temps (68e, 70e, 84, 88e), maladroits et contrariés par un très bon Mandanda tout au long de la rencontre.
Et finalement ce qui devait arriver arriva, à fort de subir, Marseille a perdu pied. L’intenable Petit Vélo, meilleur joueur de la rencontre par ailleurs, a centré pour Mohamed Hassan qui a crucifié le portier olympien de la tête (90+1e). On ne peut plus mérité.
Benedetto n’y est pas
Et si, et si, et si… Avec des si on pourrait mettre la Canebière en bouteille, mais quand même. A côté de la plaque depuis le début de saison, Dario Benedetto a eu l’occasion de faire trembler les filets et de mettre les sein sur de bons rails.
Juste après la pause, alors que les Phocéens dominent, l’Argentin est parfaitement lancé et… loupe son duel en tirant sur Sà (46e). Emprunté techniquement durant toute la rencontre, cette action ratée illustre parfaitement son match et la période compliquée qu’il traverse.
Derrière, son équipe a subi jusqu’à la fin et a fini par céder. Vous avez dit tournant du match ?
Thauvin-Payet pas assez en vue
Ils étaient attendus comme les leaders techniques, et force est de constater qu’ils n’ont pas été à la hauteur. Dimitri Payet n’a pas réussi à organiser le jeu comme il sait si bien le faire. Très peu en vue, hormis sur un coup franc facilement capté (34e). Il a même cédé sa place à un quart d’heure de la fin.
Thauvin, lui, fut plus en jambes en profitant des espaces dans son couloir. Même s’il n’a pas réussi à forcer la décision. Pas toujours heureux dans ces choix, l’international français a surtout manqué de réalisme face aux buts.
Merci la Var
C’est l’avantage de la Var, elle peut vous mettre à mal comme vous offrir une seconde chance. L’OM a eu le droit à la deuxième option. Alors que l’Olympiakos pensait avoir ouvert le score (52e), l’assistance vidéo a révélé une position de hors-jeu pour une question de millimètres. Quand les mathématiques prennent le pas sur le jeu. Sans incidences pour le coup.