À trois jours de la réception de Manchester City pour le grand retour de la Ligue des champions au Vélodrome, l’OM s’est difficilement imposé ce samedi sur la pelouse de Lorient (1-0). Une victoire obtenue sans briller, grâce au premier but – surprenant – de Leonardo Balerdi.
L’OM reprend de la confiance en matière de résultat, enchaîne en championnat, mais ne convainc toujours pas dans le contenu. Grâce au premier but de Leonardo Balerdi, ce samedi après-midi, l’Olympique de Marseille s’est imposé 1-0 sur la pelouse trempée du FC Lorient. Cette deuxième victoire de rang consécutive, après celle contre Bordeaux, lui permet de s’emparer provisoirement de la 4e place de la Ligue 1 avant la fin de la huitième journée.
Pour l’OM, ce match difficile était surtout l’occasion de rebondir après la défaite cruelle 1-0 face à l’Olympiacos et de se remettre dans le coup à trois jours de la réception de Manchester City en Ligue des champions (mardi soir sur RMC Sport 1).
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Le retour du losange
Mis de côté en Grèce, alors qu’il avait donné des signes encourageants contre Bordeaux, le 4-4-2 losange est revenu. Tout comme Morgan Sanson, Duje Caleta-Car a été laissé au repos, permettant à Leonardo Balerdi de démarrer en défense centrale. En l’absence du très contesté Dimitri Payet, de nouveau suspendu, Michaël Cuisance a fait un nouvel essai au poste de n°10. En attaque, comme face au Girondins, Florian Thauvin a été associé à Dario Benedetto.
Un but surprenant
Leonardo Balerdi n’aura aucun mal à se souvenir de son premier but sous les couleurs marseillaises, tant il est peu commun. Cela s’est joué sur un coup franc long de Florian Thauvin. Tout portait à croire que le ballon, flottant du côté gauche vers le second poteau, allait finir en sortie de but ou dans les mains de Paul Nardi. Mais ce dernier a mal apprécié la trajectoire.
Derrière lui, la recrue argentine est parvenue à reprendre le ballon de justesse pour placer une tête superbement croisée dans l’interstice entre le poteau et le gardien lorientais. La balle a ainsi longé la ligne avant de finir dans le petit filet opposé. C’est son premier but dans un match professionnel de première division.
Spectacle pauvre
D’une manière générale, les matchs se suivent et se ressemblent pour les supporters marseillais. Même si le 4-4-2 offre plus de possession, malgré un manque de plus-value des latéraux et des milieux axiaux, le spectacle n’est toujours pas au rendez-vous (et Lorient a aussi sa part de responsabilité). Ce n’est pas un hasard si l’ouverture du score marseillaise est survenue sur coup franc: les Olympiens ont été essentiellement dangereux sur phases arrêtées.
Moins fantomatique que ces derniers temps, à la faveur de ses remises, Dario Benedetto a encore eu du mal. Il a tout de même failli faire le break à l’heure de jeu sur une passe de Florian Thauvin, peu en réussite balle au pied en première période. Mais l’Argentin n’a donc toujours pas marqué cette saison. Circonstance atténuante pour tous les acteurs: les mauvaises conditions climatiques sur la façade ouest du pays – une pluie diluvienne accompagnée par des rafales de vent – ont « beaucoup » favorisé le « jeu direct », selon Boubacar Kamara.
L’OM a fini en souffrant
C’est une autre mauvaise habitude de l’OM. Après l’ouverture du score, les hommes d’André Villas-Boas ont énormément souffert. Ils avaient déjà été mis en alerte avant cela, en voyant notamment le poteau droit de Steve Mandanda trembler à la 52e minute. La pression s’est considérablement accentuée dans la dernière demi-heure, donnant lieu à plusieurs frappes lorientaises, un sauvetage de Jordan Amavi et des contacts rugueux dans la surface phocéenne. Si les Merlus, réputés pour être plus forts en seconde période, n’ont pas su saisir leur chance, pas sûr que les Skyblues manquent autant de réalisme dans un tel temps fort.
