Il fallait se relancer. Ne serait-ce qu’un nul aurait fait plaisir. Grosse désillusion donc avec une lourde défaite au Portugal qui enterre presque tous les espoirs de qualification pour les huitièmes de finale de champions league (disons que c’est mort à 99,99%).
C’est la Ligue des champions, ça ne pardonne pas. L’OM a à peine le temps de se mettre en place, avec notamment un Payet qui se positionne dans l’axe dans ce qui semble être un 4-4-2 losange que Porto ouvre déjà le score. Au bout de 4 minutes. Alors que la défense phocéenne commence à être chatouillée, Duje Caleta-Car relance en cloche, plat du pied et sans véritable conviction. Corona est à la réception, il fonce, et, fort d’un contre-favorable, se retrouve dans la surface pour servir Moussa Marega seul au second poteau, qui n’a plus qu’à mettre un plat du pied. La douche froide. Mais Thauvin ne se laisse pas abattre et fonce à son tour dans le tas. Tactique payante, une fois dans la surface, Malang Sarr lui accroche le pied, c’est penalty. Mais Payet le bazarde au-dessus ! Si même là on ne marque pas… Le désespoir gagne les rangs phocéens où seul Amavi essaie de tenter quelque chose. Mais, frustré, le latéral voit ses vieux démons ressurgir : alors qu’un joueur de Porto avait centré, il laisse ses pieds trainer. Deuxième penalty de la rencontre et le capitaine des Dragons ne laisse pas passer sa chance, même si Mandanda avait choisi le bon côté. L’OM croit avoir une occasion sur un centre instantané de Kamara qui semble être détourné par une main adverse. Mais, logiquement, avec l’aide de la VAR, l’arbitre rectifie.
Il n’y a rien pour l’OM et l’on se dit que ça va gueuler à la mi-temps, que les cinq changements peuvent se faire là. Mais non, la même équipe repart. Peut-être pour la mettre face à ses responsabilités et la laisser finir le match ? Non plus, Cuisance et Luis Henrique finissent par rentrer, à la 64e minute. Le Brésilien essaie de provoquer. Mais c’est loin du réalisme portugais. Sur une touche, Marega vient chercher la balle, se retourne sur un bon contrôle orienté et lance parfaitement Corona Tecatito. Un sacré joueur qui fait une belle percée et qui décale au dernier moment Luis Diaz, qui transperce Mandanda petit filet opposé. Il n’y aura rien de plus pour la fin de match. Juste des actions pour alourdir la marque que Porto manquera.