La tête basse, ils ont rasé les murs ce matin lors de leur retour à La Commanderie. Confus et gênés, Pol Lirola et Leonardo Balerdi ont débarqué tout penauds au centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus. Alors que Jorge Sampaoli avait accordé un week-end prolongé à son effectif, l’Espagnol et l’Argentin avaient, pour rappel, été surpris dans une fête privée regroupant une trentaine de personnes dans la nuit de dimanche à lundi, à Badalone, à une dizaine de kilomètres de Barcelone. Un rendez-vous interdit par temps de Covid-19, la Catalogne vivant actuellement sous couvre-feu (de 22h à 6h), tandis que toute « réunion sociale en espace privé » y est interdite.
La fête était organisée, selon les médias de la péninsule ibérique, par le latéral droit prêté à l’OM par la Fiorentina. Son coéquipier sud-américain y participait donc. Après avoir été verbalisés par la police espagnole (avertie par le voisinage), les deux jeunes hommes (23 et 22 ans) s’attendaient à subir les foudres de l’OM. Ils n’y ont pas échappé. Tels deux collégiens ayant commis une grosse bêtise, ils ont dû s’expliquer avec les responsables du secteur sportif, sous l’égide de Pablo Longoria. Au sein d’une maison ciel blanc qui retrouve son accalmie au fil du temps après des derniers mois très agités, on se serait volontiers passé de cette affaire très néfaste en termes d’image. Les deux joueurs ont donc écopé d’une sanction interne dès ce matin. Une réprimande vraisemblablement financière, quand bien même le club ne nous a pas confirmé l’information.
L’épisode a en tout cas été très vite réglé. Comme l’ensemble des Olympiens le font régulièrement, protocole sanitaire oblige, Pol Lirola et Leonardo Balerdi ont également été testés. Si les résultats s’avèrent négatifs, ils ne devraient pas être placés à l’isolement et seront donc disponibles pour la réception de Dijon dimanche (21h). Au sein de l’OM, on estime en effet qu’il serait dommage d’affaiblir le collectif sportif (d’autant que Caleta Car est suspendu) en raison de défaillances individuelles.