Quart de finale de Coupe de France explosif à l’Allianz Riviera, où l’OGC Nice recevait l’Olympique de Marseille. Une affiche forcément particulière entre deux candidats à la victoire finale, deux concurrents dans la course à la Ligue des Champions en Ligue 1, le tout dans un contexte particulier suite aux évènements ayant émaillé le match aller de championnat entre les deux écuries (match arrêté suite à des jets de bouteille et l’intrusion de supporters niçois sur le terrain).
Dangereux sur chaque attaque en début de rencontre, l’OM ne tardait pas à ouvrir le score sur un but contre son camp de Bard à la suite d’une frappe d’Ünder (0-1, 3e). Un but confirmé après l’intervention de la VAR suite à un doute sur une position de hors-jeu de Milik au départ de l’action. L’assistance vidéo allait encore avoir du travail quelques minutes plus tard lorsque Gouiri s’amusait dans la surface marseillaise avant de battre Lopez à bout portant. L’attaquant niçois se voyait d’abord refuser son but pour une position de hors-jeu, mais la VAR changeait cette fois la décision du corps arbitral (1-1, 10e) !
Après cette égalisation, l’OGCN montait en puissance dans ce match. Les Aiglons privaient leurs adversaires de ballon et dominaient les débats. Et à force de subir, les Marseillais finissaient par craquer une deuxième fois sur une tête de Kluivert à la suite d’un centre de Delort (2-1, 29e). Gênés comme rarement dans la construction à cause du pressing niçois efficace, les Olympiens ont ensuite eu beaucoup de mal à se rapprocher du but de Bulka et rentraient aux vestiaires à la pause sans avoir réellement réussi à mettre en danger le gardien niçois.
Dès le retour des vestiaires, l’OM pensait se relancer mais le but de Bakambu était logiquement refusé pour une position de hors-jeu. Marseille allait alors connaître une deuxième déception dans la foulée, lorsque Kluivert s’offrait un doublé pour creuser l’écart d’une frappe monstrueuse depuis l’entrée de la surface (3-1, 49e). Le coup de massue pour les hommes de Jorge Sampaoli, qui encaissaient même un quatrième but de Delort à la suite d’un centre de l’inévitable Kluivert (4-1, 61e). Le match était plié, les derniers (minces) espoirs des Phocéens venaient de s’envoler.