Arrivé sur le banc olympien cet été suite au départ de Jorge Sampaoli, Igor Tudor n’a fait aucun cadeau. Pas même à Payet, cadre et leader de l’équipe. Ainsi, il n’a été titularisé que cinq fois en dix rencontres toutes compétitions confondues cette saison (1 but et 1 assist). Surtout, plusieurs médias ont annoncé que ses relations avec le technicien croate n’étaient pas bonnes. Questionné par Prime Video avant le choc face au PSG, l’ancien joueur de West Ham a vidé son sac et évoqué le lien qu’il entretient avec Igor Tudor.
«C’est nouveau pour moi. Oui, ça a été dur au début. Mais pas dur comme tout le monde le dit : « Payet-Tudor, ça ne passe pas ». Dur envers moi. Tu peux dire ce que tu veux. Il a des méthodes dures, il est brut, il nous rentre dedans. Mais il est entraîneur et un entraîneur, c’est loin d’être fou. Si tu lui fais gagner des matchs, il te fera jouer. Il n’est pas fou l’entraîneur. C’est plus envers moi-même. Il faut que je fasse plus. (…) Je ne dis pas que je ne m’entends pas avec le nouveau coach. Mais c’est une autre façon de fonctionner et de travailler».
Il a ajouté ensuite : «Bielsa avait un rapport très distant avec les joueurs. Pourtant, je le kiffais car il nous faisait jouer un football incroyable. Sampaoli était plus proche de nous. Le style Tudor, c’est un peu plus un style italien, il a été à la Juve, c’est un Croate, il est un peu plus dur. Ce sont d’autres méthodes mais elles fonctionnent. Tu peux imposer tes idées, mais c’est mieux si ça gagne, le groupe valide si ça gagne». Et le groupe marseillais a validé puisque sous les ordres d’Igor Tudor, l’OM est actuellement troisième de L1 et toujours en course pour se qualifier pour les 1/8e de finale de la Ligue des Champions.