En 2021, Jacques-Henri Eyraud était sous pression à l’OM. Plusieurs supporters ont dépassé les bornes, menaçant de mort le président du club phocéen. La justice réclame désormais des peines de prison à leur encontre.
Si Pablo Longoria a été secoué par les supporters marseillais cette saison, ce n’est rien en comparaison avec Jacques-Henri Eyraud. En 2021, après plus de 4 années de mandat, l’ex-président de l’OM était haï par de nombreux supporters olympiens. Avant d’envahir la Commanderie, certains d’entre eux ont exprimé leur colère sur les réseaux sociaux. Ils ont clairement dépassé les bornes avec des messages de mort assez explicites. 11 supporters âgés de 25 à 52 ans sont actuellement jugés par le Tribunal judiciaire de Paris pour cyberharcèlement aggravé et menaces de mort envers Jacques-Henri Eyraud.
« On aura ta peau », « Qu’on le pende ce fils de chien », « Ça va mal finir pour toi », ont-ils notamment écrit. Selon la Provence, le parquet a requis des peines entre 2 et 8 mois de prison avec sursis pour les 11 accusés. Le journal régional prend pour exemple le cas de Jérémy A. 44 ans qui a posté des caricatures de Eyraud décapité par une guillotine en mentionnant la devise de l’OM « droit au but ». Il risque la peine la plus lourde des 11 prévenus. « Même si l’OM avait été reléguée en L2, rien ne justifie la haine en ligne », a indiqué la procureure qui veut des peines exemplaires à l’instar des avocats de Jacques-Henri Eyraud qui ont comparé les accusés à des « loups assoiffés de sang ». Le verdict est attendu dans les prochaines heures.