Alors que la saison est officiellement terminée pour tous les clubs français, certaines écuries de Ligue 1 entament les réunions d’usage pour établir leur grande stratégie estivale avant le lancement de l’intersaison, période fondamentale pour les différentes directions qui ont soif de renouveau. C’est le cas de l’Olympique de Marseille qui, malgré une belle demi-finale de Ligue Europa perdue contre l’Atalanta Bergame, a connu une nouvelle campagne décevante marquée par de nombreux changements d’entraîneurs (Marcelino, Jacques Abardonado, Gennaro Gattuso, Jean-Louis Gasset), une élimination par la petite porte contre le Stade Rennais en 16es de finale de la Coupe de France et une anecdotique 8e place au championnat, synonyme de non-qualification à une compétition européenne la saison prochaine.
La nouvelle idée du propriétaire et du président de l’OM risque de faire couler de l’encre. En effet, à l’image de Manchester City avec les membres du City Football Group ou du RB Leipzig avec les autres équipes du réseau Red Bull voire même de Chelsea avec le RC Strasbourg récemment, le club des Bouches-du-Rhône s’active pour trouver un club satellite sur lequel s’appuyer pour écrire les prochaines pages de l’histoire de l’OM :
«Pablo et moi parlons de ce qu’on va faire dans les trois, les cinq prochaines années. C’est agréable d’avoir ce genre de conversations, parce que lorsque je suis arrivé, il y avait plus de problèmes que de solutions. On peut s’asseoir autour d’une table afin d’évoquer des investissements pour améliorer les infrastructures, le centre de formation et même, peut-être, acheter un club satellite, un club dans notre écosystème afin de développer nos jeunes joueurs. Notre centre n’était même pas dans les 20 premiers lorsque j’ai repris le club. On peut faire encore plus. C’est une joie de parler d’investissements et d’avenir»
Alors que les Minots du centre de formation continuent de se développer avec notamment cette victoire en Coupe de Gambardella contre Nancy, Frank McCourt et Pablo Longoria ont conscience du potentiel de ce secteur du club. Des propos également relayés par McCourt dans un autre entretien à La Provence :
«On doit progresser notamment sur les infrastructures, générer plus de revenus. Le centre de formation a besoin d’investissements, nous réfléchissons à toutes les possibilités, notamment un club satellite, qui permettrait de contribuer au développement de nos futurs talents, pour les garder et les voir s’épanouir».