Lassé par les hésitations de Sergio Conceiçao, l’OM a jeté son dévolu sur Roberto De Zerbi, qui semble prêt à faire de gros efforts pour venir. Mais l’entraineur italien voit Dortmund toquer à la porte.
Les places commencent à se faire rares en Europe pour les derniers postes d’entraineur libre. L’OM cherche toujours son technicien et pensait l’avoir trouvé depuis deux semaines avec Sergio Conceicao. Mais l’attitude du Portugais a fini par dégoûter les dirigeants marseillais. Il a d’abord fait savoir que le projet sportif sans Coupe d’Europe ne l’intéressait pas, avant de demander d’attendre que sa situation se règle avec le FC Porto. Ensuite, ce fut un départ en vacances pour couper et donc sans réelles avancées. Et quand son agent, Jorge Mendes, et son adjoint, Siramana Dembélé, ont commencé à travailler sur sa possible arrivée, des discussions, négociations, détails se sont multipliées, laissant entrevoir une volonté tout de même réduite de signer à l’OM.
En milieu de semaine, Pablo Longoria a décidé de changer de cap et de foncer sur Roberto De Zerbi, qui a toujours été intéressé par l’OM, y compris quand il sortait de son aventure à Donetsk, mais semblait hors d’atteinte financièrement avec son salaire de 10 millions d’euros par an à Brighton. Mais l’entraineur italien a ouvert la porte et tout s’est fait très rapidement. Des accords de principe ont été trouvés, même s’il faut financer ça. Marseille espère boucler ce dossier rapidement, puisque les choses peuvent encore aller dans tous les sens. En effet, à la surprise général, Edin Terzic a annoncé jeudi sa démission du Borussia Dortmund. Le club allemand arrive donc un peu tard en quête d’un entraîneur, et travaille sur deux pistes : Nuri Sahin et Roberto De Zerbi. Si le jeune retraité allemand est le favori du BvB, attention à l’offensive de dernière minute du club de la Ruhr, qui fait partie des formations qui adorent le style de l’Italien.
L’OM serait donc très inspiré de profiter de son temps d’avance pour finaliser la venue de De Zerbi, qui va faire un gros effort sur son salaire, mais a de grandes chances de devenir tout de même l’entraineur le mieux payé de l’histoire du club phocéen.