Le PSG a abandonné ces deux premiers points de la saison, ce samedi soir sur le terrain de Reims (1-1).
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Le sans-faute du PSG a pris fin ce samedi. L’équipe de la capitale a vu sa série de victoires s’arrêter à 4 unités ce samedi. Lors de la 5e journée, elle a dû se contenter d’un nul sur le terrain de Reims. Et il n’y aura personne pour crier au scandale vu la partition moyenne livrée par les hommes de Luis Enrique à Auguste-Delaune.
Dembélé sauve la mise aux Parisiens
Les Franciliens auraient même pu s’incliner sans l’entrée victorieuse d’Ousmane Dembélé. L’international français a évité aux siens un premier revers à l’extérieur depuis 26 matches en scorant à peine 3 minutes après son incorporation (68e). A la limite du hors-jeu, il a surgi au second poteau pour reprendre un centre parfait de Joao Neves. C’était son 4e but de la saison. Et il aurait pu y avoir un quatrième à la 82e s’il avait réussi à cadrer une tête.
Pour Paris, cette égalisation est un peu tombée du ciel, car l’équipe a eu toutes les peines du monde à se montrer menaçante. Avant ce but, il n’y a que Lee Kang-In qui a fait parcourir un frisson dans la surface champenoise (21e). Et la fin de match n’a pas été franchement emballante de la part des visiteurs.
Reims est habitué à poser des problèmes à Paris dans son stade. Cela s’est donc encore vérifié ce samedi. Les champions de France ont même été pris à la gorge d’entrée, avec un but encaissé dès la 9e minute. Keito Nakamura a libéré tout un stade en plaçant un tir croisé imparable dans la surface.
Le PSG n’impressionne plus
L’équipe de Luka Elsner a donc réussi à préserver cet avantage pendant plus d’une heure avant de craquer. Son mérite d’avoir tenu tête à la meilleure équipe de France n’en sera pas moindre. Ito et consorts confirment d’ailleurs leur propension à accrocher les gros, après avoir déjà assuré le nul face à l’OM (2-2) en aout dernier.
Pour le PSG, c’est un petit coup d’arrêt. Les limites du turnover ont été apparentes sur ce match-là. Luis Enrique va devoir revoir sa copie. Et se dire peut-être que les remplaçants dont ils disposent ne sont pas peut-être pas à la hauteur des titulaires.