Lors du récent match de Coupe de France entre l’Olympique de Marseille (OM) et le LOSC, Medhi Benatia, directeur du football de l’OM, a été expulsé pour avoir contesté une décision arbitrale. La commission de discipline de la Fédération française de football (FFF) a ensuite prononcé une suspension de trois mois ferme, assortie de trois mois avec sursis, à son encontre. En comparaison, Olivier Létang, président du LOSC, impliqué dans un incident similaire, a écopé d’une suspension d’un mois ferme et d’un mois avec sursis.
Cette disparité a suscité de vives réactions. Jérôme Rothen, consultant pour RMC, a dénoncé une « mascarade » et un « délit de sale gueule », estimant que Benatia est injustement ciblé. L’OM a également exprimé sa « stupéfaction » face à cette sanction, soulignant l’absence de menace de la part de Benatia, comme le montrent les images du match. Le club a annoncé son intention de faire appel et envisage de saisir les juridictions administratives compétentes si nécessaire.
L’avocat de Benatia a ajouté que son client ressent une « colère », une « stupéfaction » et un « immense sentiment d’injustice et d’acharnement », qualifiant la décision de la commission de « disproportionnée » et « incohérente ».
Un sondage réalisé par Le10sport.com révèle que 72% des participants estiment que Benatia n’aurait pas dû être sanctionné aussi sévèrement.