L’OM jouait une fois de plus un dimanche soir et connaissait les résultats de ses concurrents. Lyon avait fait match nul. Les surprises Nantes et Angers avaient perdu. Il fallait gagner pour en profiter vraiment. C’est chose faite avec un but en début de match et un second à la dernière seconde. Ce n’était pas la maîtrise totale entre les deux mais cela fait beaucoup de bien.
Dès la deuxième minute de jeu, l’OM ouvre le score. A l’origine, une provocation balle au pied de Radonjic qui obtient un coup franc excentré. Tiré par Benedetto il est contré, ça arrive au second poteau sur Strootman qui remise intelligemment. Boubacar Kamara reprend et trompe Mats Selz pour fêter son retour dans l’équipe de la meilleure des manières. Dès lors, les Phocéens sont dans de bonnes dispositions pour la suite. Mais le score ne bouge pas jusqu’à la pause. Il y aura quelques occases, comme un poteau de Caleta-Car, après un relais avec Radonjic qui lui aura permis de débouler seul en pleine surface. Mais cela reste encore un peu timide.
En début de seconde période, c’est Radonjic qui touche la transversale, sur un bon service de Germain au second poteau. Quelques minutes après son entrée, c’est Saîf Khaoui qui tente une superbe reprise de volée qui passe de peu à côté. Les occasions sont là, mais au fil du match, la mainmise s’estompe. Strasbourg fait rentrer Da Costa, Mothiba, puis Zohi et même si Villas-Boas donne sa chance à Marley Aké, les Olympiens sont plus prudents dans leurs passes. La rencontre se termine même à 5 derrière avec l’entrée de Jordan Amavi, toujours sifflé au Vélodrome. Dans le temps additionnel, Sarr lance parfaitement Benedetto en contre. Dans la surface, l’Argentin crochète Simakan qui l’emporte dans sa chute. Penalty logique que Strootman transforme à contre-pied.
L’essentiel est fait et l’OM se rassure avant de se déplacer au Parc des Princes. Là-bas, et avec les retours de Sanson, Payet et Alvaro, il faudra faire encore plus pour ramener un résultat. En attendant, cette victoire nous donne le sourire et permet de vivre une semaine d’avant Classico dans la sérénité, et ça fait du bien.