Toujours au club malgré deux saisons plus que mitigées, Bouna Sarr connaîtra un tournant dans son aventure lors de la saison 2017-2018. Alors que l’OM ne dispose que d’un seul latéral droit, en la personne d’Hiroki Sakai, Rudi Garcia alors entraîneur de l’OM teste l’ailier à ce poste, faute de mieux. Ses capacités à répéter les efforts et à couvrir très bien l’ensemble de son couloir lui permettre d’appréhender rapidement son nouveau poste malgré d’évidentes carences de positionnement défensif.
Aujourd’hui, même s’il lui est arrivé de jouer un cran plus haut du fait de l’absence de Florian Thauvin, Bouna Sarr est un latéral droit à part entière, capable même de rivaliser avec Hiroki Sakai, avec des qualités différentes pour chacun d’eux. Leur concurrence est très saine et offre à André Villas-Boas deux options complémentaires pour le poste. Dans un long entretien accordé à Onze Mondial, Sarr revient sur son parcours, qui l’a conduit jusqu’à l’OM. L’ailier, reconverti défenseur latéral, avoue se sentir comme un poisson dans l’eau à l’OM :
« Je ne suis pas à plaindre, il y a toujours mieux forcément, mais il y a toujours moins bien. Aujourd’hui, je pense être à la place que je mérite. Je suis à l’OM, un très grand club français. Je suis très heureux de faire partie de ce Champions Project. On peut toujours espérer mieux. Mais franchement, il n’y a pas beaucoup de clubs mieux que celui-là. Il faut vivre dans ce club pour comprendre ce que je dis. »
S’il avait été question il y a 18 mois d’une éventuelle convocation en équipe de France, Bouna Sarr n’avait au final pas été sélectionné par Didier Deschamps et le train semble passé pour lui, Benjamin Pavard et Léo Dubois étant installés. On peut cependant être fiers de sa progression et de son abnégation, qui lui permettent de donner un nouveau souffle à son aventure olympienne, qu’on espère longue et fructueuse.