Lors du mercato d’été 2018, l’Olympique de Marseille n’a pas hésité à débourser 25 millions d’euros pour s’attacher les services du milieu de terrain Kevin Strootman sur la demande de l’entraîneur de l’époque Rudi Garcia. Quasiment un an et demi plus tard, ce recrutement représente un échec pour le club phocéen. Loin d’être au niveau attendu, l’international néerlandais multiplie les performances décevantes et avait même été invité, en vain, à partir par ses dirigeants l’été dernier en raison de son salaire imposant.
Mais visiblement, le joueur de 29 ans dispose de circonstances atténuantes pour expliquer ses difficultés. Selon les informations du quotidien L’Equipe ce vendredi, le Batave se retrouve tout simplement plombé par son physique. Sans surprise, malgré des soins constants, l’ancien Romain ne parvient pas à retrouver sa mobilité et son explosivité au niveau de son genou, où il a été opéré à trois reprises dans sa carrière. Mais ce n’est pas tout ! Signé par l’OM avec une hernie discale, Strootman dispose aussi de problèmes récurrents au niveau du dos et doit réaliser un travail individualisé pour être en mesure de tenir sa place. «Il n’a plus le même niveau qu’à la Roma, c’est certain, et lui le sait très bien aussi. Ce qu’on lui reproche aujourd’hui, c’est une certaine lenteur, un manque d’explosivité», a estimé l’ancien adjoint de Garcia, Frédéric Bompard.
Si un départ de Strootman de l’OM a été un temps évoqué pour cet hiver, il semble désormais très peu probable. Même si la direction du club phocéen souhaite se débarrasser de son contrat XXL, le Néerlandais figure toujours dans les plans de son coach André Villas-Boas. Car malgré ses prestations mitigées, il reste l’un des derniers membres d’expérience de ce groupe et apporte tout de même par sa présence. Après Toulouse (2-0) dimanche, le Marseillais va d’ailleurs enchaîner contre Brest ce vendredi en Ligue 1. Le signe de la confiance du Portugais, qui n’a pas l’intention de perdre un élément à ce poste de sentinelle au sein d’un effectif déjà limité.
