En conflit ouvert avec André Villas-Boas depuis la prise de parole la semaine passée de l’entraîneur portugais, Jacques-Henri Eyraud est sorti de son silence. Il a tenu à calmer les esprits, tout en expliquant le choix de Paul Aldridge, la raison de la colère.
L’actualité marseillaise a connu un gros rebondissement la semaine dernière. Présent en conférence de presse, André Villas-Boas est sorti de sa réserve habituelle. Il s’en est pris au choix de son président Jacques-Henri Eyraud, coupable selon lui d’avoir fait venir Paul Aldridge au sein de l’organigramme marseillais, sans en avoir fait part avant aux autres dirigeants, Andoni Zubizarreta en premier lieu. Une démarche pas vraiment appréciée par le Portugais, qui a tout de même aplani les choses avec la victoire en Coupe de France le week-end dernier.
Conscient d’avoir froissé en interne, Jacques-Henri Eyraud, déjà discuté par une large partie des supporters marseillais, a décidé de communiquer pour monter au créneau. Il veut avant tout rassurer tout le monde, son staff en premier lieu.
« Il n’y aura pas de départ cet hiver sauf offre qu’on ne peut pas refuser. Affaiblir l’équipe n’est pas dans notre intention et ça ne l’a jamais été. On n’a pas parlé de son avenir (Villas-Boas, NDLR) cet été. On reste concentré sur les mois qui viennent pour atteindre nos objectifs »
Voilà une manière de rassurer les supporters ainsi que son coach sur les 10 jours à venir. Reste à savoir ce que les dirigeants marseillais considèrent comme une offre qu’ils ne peuvent pas refuser, pour quel joueur et à partir de quel montant…