L’épidémie de coronavirus qui frappe de plein fouet l’Europe et le reste du de la planète provoque des dommages collatéraux dans le monde du football. Entre compétitions suspendues et clubs à l’arrêt, le microcosme du ballon rond tente de trouver les solutions pour minimiser l’impact de cette crise sanitaire sur son quotidien. Plusieurs clubs, notamment en France, ont déjà décidé de mettre leurs salariés au chômage partiel. Sur le plan économique, les conséquences demeurent déjà importantes pour les clubs.
C’est également le cas pour les formations qui ont enfreint les règles du fair-play financier. Mercredi, L’Équipe révélait que l’UEFA songeait à prendre en compte ce contexte inédit à l’heure de faire les comptes pour le FPF. Ainsi, les équipes concernées pourraient donc compter sur une main tendue de l’ICFC qui reverrait ses exigences financières à la baisse. Par ailleurs, un texte du règlement du FPF prévoit la prise en compte « des événements extraordinaires ou des circonstances qui échappent au contrôle du club et qui sont considérés comme des cas de force majeure. »
Consciente que la situation sanitaire ne cesse de se dégrader, l’UEFA ne s’interdirait rien pour aider les clubs dans ce contexte si particulier. Selon les informations de Fox Sports Italia, l’instance européenne va rencontrer dans les prochains jours l’ECA (l’Association des clubs européens) pour évoquer les difficultés économiques engendrées par le coronavirus. L’objectif de cette future réunion serait d’élaborer une stratégie collective permettant d’épauler les clubs au quotidien. Un laboratoire d’idées qui pourrait aboutir sur des décisions fortes. Ainsi, le média italien précise qu’une suspension du fair-play financier pendant un an constituerait une des pistes à explorer pour les différentes parties.
Une telle mesure soulagerait les clubs et permettrait à ces derniers de poursuivre leurs investissements. En évoquant cette possibilité, l’UEFA s’inspirerait donc de la Commission européenne qui envisage de suspendre le pacte de stabilité. Si une telle mesure était entérinée, celle-ci ferait bien évidemment les affaires de certains clubs comme l’Olympique de Marseille. Pour rappel, le club phocéen présentait un déficit de 91,5 millions d’euros au 30 juin dernier, ce qui avait provoqué le courroux de l’UEFA. Nul doute que les dirigeants olympiens scruteront avec attention les futures orientations prises par l’instance européenne…