Entre Jacques-Henri Eyraud et Jean-Michel Aulas, les relations sont particulièrement tendues. Et la période de confinement qui a abouti à l’arrêt du championnat n’a pas arrangé les choses. Auteur d’une tribune dans le Journal du Dimanche, où il pointait du doigt l’égoïsme du patron lyonnais, le président de l’OM a récolté le courroux de JMA, qui s’est lâché hier sur La Chaîne L’Equipe. « Pour le moment rien ne s’est calmé, je maintiens que j’ai été diffamé dans le JDD, c’est probablement ce qui a pesé dans le cours des décisions prises par la suite. Merci à Raymond Domenech d’avoir démenti, les informations selon lesquelles il y aurait eu des insultes proférées entre nous. Pas d’insultes mais des difficultés pour que je m’exprime, dans le bureau de la ligue le 30 avril au matin. C’était tout à fait courtois. Pas d’insultes, pas d’attaques contre Jaques-Henri Eyraud, président d’un club dont il n’est pas actionnaire, et qui ne peut pas avoir la même vision que des gens qui comme moi sont actionnaires. Il prend des décisions sportives et parfois économiques qui ne me correspondent pas, en tout cas les propos soutenus dans le JDD, restent selon moi, diffamatoires, j’en veux terriblement à Jacques-Henri Eyraud et j’irai au bout des procédures qui ont été intentées ».
Aulas a démenti l’existence d’insultes entre les deux hommes lors de la réunion du bureau de la Ligue le 30 avril dernier, où des échos faisaient part d’une prise de bec un peu virulente. Le quotidien L’Equipe vient en rajouter une couche aujourd’hui. En réalité, Eyraud aurait demandé à Aulas de « la fermer », jugeant que le président de l’OL monopolisait la parole. De quoi motiver encore un peu plus Aulas dans son recours ? Hier soir, il disait être prêt à changer d’avis si son homologue s’excusait.