En conférence de presse ce jeudi, Morgan Sanson a répondu aux questions sur les difficultés de l’OM aperçues sur les deux derniers matchs. Le milieu de terrain donne des explications et se pose des questions, mais cherche encore les réponses.
Tu dis que vous vous posez des questions, mais est-ce que vous trouvez des réponses ?
Morgan Sanson : « On essaye d’en trouver. Sur les deux dernières rencontres à la maison, c’était très médiocre. On essaie de répondre aux questions qu’on se pose. Pourquoi amène-t-on moins de centres ? Pourquoi est-on moins dans la surface ? Pourquoi a-t-on moins de jeu offensif ? Ce sont des questions qu’on se pose tous les jours, c’est pour ça qu’on cherche à trouver des réponses à l’entraînement. En discutant avec tout le monde, le coach, on va essayer de progresser. »
Physiquement on a l’impression que vous n’êtes pas encore à 100% ?
M.S. : « Je pense que collectivement, on va monter en régime, parce qu’on n’est pas au top. On ne peut que progresser. On a eu une préparation tronquée et compliquée avec le Covid. Durant deux semaines, on s’est entraîné par groupes de 4. On a perdu tous les bienfaits de la préparation. Tout ceci a fait qu’on a mis plus de temps à être dedans. Moi le premier, j’ai eu ma lésion qui m’a écarté pendant une semaine. Rajouté à tout ça, ça fait des jours complets où tu n’es pas à 100%. Après, il faut rattraper ce temps-là. Mais je n’ai pas d’inquiétude là-dessus, ça va revenir collectivement. »
Tu t’en veux encore sur ton occasion face à St Étienne ?
M.S. : « Si. Forcément je l’ai ressassée. Là où je m’en veux, c’est de ne pas avoir pris la bonne décision au niveau du pied. J’ai pris le pied gauche, je ne sais pas pourquoi. Alors que j’ai le temps de mieux analyser la situation et de la prendre pied droit. J’ai mis le même à Nantes, et elle est rentrée. Si j’avais pris le pied droit, elle serait rentrée pareil. Je ne sais pas pourquoi je me suis entêté à mettre mon pied gauche. Mais dans le foot, il faut passer à autre chose, sinon, tu n’avances pas. »
Vous avez plus de mal à faire le jeu ?
M.S. : « Je pense que les coachs adverses se sont adaptés, dans le sens où on a une équipe qui ne prend pas beaucoup la profondeur. Les équipes viennent aussi nous presser, on essaye de déroger à ça en changeant un peu les choses. C’est sûr que sur les derniers matchs, on a vu que les équipes venaient un peu plus nous presser. Ça nous a mis en difficulté, mais on doit savoir répondre. »