Mercredi, après sept longues années d’absence, l’Olympique de Marseille va retrouver le goût de la Ligue des Champions.
Grâce à son statut de vice-champion de France, loin derrière le PSG, le club phocéen a récupéré un ticket pour la C1, le premier depuis son zéro pointé de 2013. Une bonne chose pour l’OM et ses supporters. Mais maintenant que Marseille est de retour en Ligue des Champions, il va falloir faire des résultats. Ce qui ne sera pas chose aisée dans le Groupe C, composé de Manchester City, du FC Porto et de l’Olympiakos, premier adversaire de Marseille mercredi. Malgré cette grosse adversité, l’OM visera quand même une place pour la phase finale. Un objectif pas si fou que cela, selon Pierre Ménès
« J’ai plutôt tendance à faire confiance à Villas-Boas »
« Je pense que sur le papier, l’Olympiakos n’est peut-être pas forcément supérieur au niveau de l’équipe-type. Mais je pense que l’effectif des Grecs est plus dense. L’avantage, c’est que le match va avoir lieu au Pirée, mais sans public. Et ça, quand tu joues contre un club grec, ça joue beaucoup. Donc peut-être que l’OM a un coup à jouer à ce niveau-là. Après, il y a un vrai pessimisme ambiant à Marseille. Vous avez vu le sondage qu’il y a eu au CFC samedi : 72 % des gens pensent que l’OM ne sortira pas de cette poule. Je ne sais pas, j’ai plutôt tendance à faire confiance à Villas-Boas, qui trouve toujours des trucs. Avec ces poules européennes qui commencent mi-octobre, ça va faire des matchs très resserrés jusqu’à décembre. Et l’OM pourra y laisser des plumes en championnat ou en Coupe d’Europe. Cette période ne va pas être sans conséquence pour Marseille », a précisé le journaliste de Canal+, qui sait qu’AVB est capable de tous les miracles sur le banc de l’OM, malgré un effectif un peu juste pour la C1.