Aussi surprenant que cela puisse paraître, « AVB » n’est plus vraiment en odeur de sainteté auprès de supporters qui étaient prêts à lui ériger une statue voilà quelques mois. Ainsi va la vie des entraîneurs qui qualifient l’OM en Ligue des champions et vivent ensuite un automne tumultueux. Rolland Courbis, Alain Perrin et Élie Baup en savent quelque chose…
En fin de contrat au mois de juin 2021, André Villas-Boas n’est toutefois pas sur la sellette (il ne le sera sans doute jamais, puisque Jacques-Henri Eyraud n’est pas du genre à se séparer d’un coach en cours de saison – en octobre 2018, il a même prolongé Rudi Garcia, finalement parti quelques mois après).
Mais le Portugais passe un gros examen de crédibilité ce soir. Le succès de son escouade au Parc des Princes (0-1, le 13 septembre) ne suffit pas à dissiper la frustration de passionnés dépités par l’absence de jeu des Marseillais. Ce soir, face à Pep Guardiola, justement réputé pour bien faire jouer ses équipes, le Special Two n’a donc pas le droit à l’erreur de coaching.
« Si on a le Guardiola qui a rencontré Lyon et nous met ses trois meilleurs joueurs sur le banc, ce serait une très bonne chose pour l’OM, sourit Rolland Courbis. Il fait partie des grands entraîneurs mais on ne peut pas dire qu’il invente des bonnes choses à tous les coups. Quand j’ai vu sa composition contre l’OL, je pensais que c’était une blague, une fausse compo comme on faisait à une certaine époque… Eh non, c’était la bonne ! »