– Mandanda (5) : il pouvait se douter qu’il allait être mis à contribution ce soir. Une première intervention ratée sur un centre tendu ne l’a pas mis en confiance. Il ne peut rien sur le but de Ferran Torres, seul face à lui. Son poteau le sauve face à Zinchenko. Presque plus sollicité en deuxième période, où il a été vigilant, contrairement à sa défense, qui l’a abandonné sur les deux derniers buts.
– Sakai (3) : cela fait plusieurs mois que les supporters olympiens sont agacés par les performances du Japonais, et ils ne se réconcilieront pas avec celle du soir. Le latéral droit a été bien trop souvent en retard, dans son marquage, que ce soit sur Foden ou sur les montées de Zinchenko, qui s’est régalé dans son dos. Un peu plus présent offensivement en deuxième période, mais ses limites sont clairement atteintes.
– Balerdi (3) : on pensait sa saison marseillaise bien lancée grâce à son but et sa bonne performance à Lorient. Mais le niveau de la Ligue des Champions, et surtout de Manchester City, ce n’est pas la même chose. En panique dans les premières minutes à chaque fois que le ballon lui parvenait (à l’image de sa remise en hauteur vers Mandanda). Il n’a jamais semblé dans le bon tempo pour intervenir et a commis une erreur de contrôle qui aurait pu coûter très cher (35e). Il se fait déborder trop facilement par Foden sur le deuxième but adverse.
– Alvaro (6) : le seul défenseur au niveau de la rencontre. Plus serein que Balerdi et Caleta-Car, l’Espagnol a pu mettre l’impact qu’on lui connaît dans les duels, De Bruyne peut en témoigner. Quelques interventions bien senties et des tentatives de relance plus percutantes. Il est pris sur les deux derniers buts de Manchester City mais n’est pas directement en cause.
– Caleta-Car (4) : en grande difficulté avec le ballon en première période, il a caviardé dans les grandes largeurs 2-3 relances, mettant ses coéquipiers à la peine. On l’a senti sur le reculoir sur chaque accélération adverse. Il s’est repris après la pause, moins pressé, et a enfin pu faire parler sa qualité technique. Averti pour une faute sur Sterling. Il pourra regretter sa piètre première mi-temps.
– Amavi (5) : l’une des rares satisfactions en première période. Défensivement, il a été mis à contribution par Sterling, qu’il a su stopper ou freiner à plusieurs reprises. Sérieux et appliqué, il a été l’un des seuls Olympiens à tenter de jouer vers l’avant, quitte à prendre quelques risques. Un magnifique retour sur Sterling à la 60e, finalement hors-jeu. Il se fait prendre dans les airs par Sterling sur le deuxième but.
– Kamara (6,5) : le plus jeune et pourtant celui qui a montré le plus de personnalité. Dans ses prises de balle, de décision, de risque. Quelques bonnes récupérations, et la volonté de chercher l’espace vers l’avant malgré le pressing adverse intense. Un match de patron au cœur du jeu malgré la défaite et les limites de ses partenaires.
– Rongier (3) : un début de match catastrophique, marqué bien évidemment par cette erreur de relance, directement dans les pieds de De Bruyne, qui a amené le but des Citizens. Une erreur qui témoigne de son défaut majeur, celui de chercher prioritairement vers l’arrière ou latéralement. On l’a senti fébrile dans ses contrôles. Mais il s’est peu à peu repris. Remplacé par Sanson (63e), qui a apporté un peu de dynamisme et de courses vers l’avant, mais qui n’a pas pu créer de danger.
– Cuisance (3,5) : une grande déception. Non pas qu’on attendait Cuisance comme le maître à jouer de l’OM, à 21 ans et avec si peu de référence, mais le milieu prêté par le Bayern n’a pas su hausser son niveau de jeu. Un pressing trop souvent à contre-temps qui l’a fait courir dans le vide et s’épuiser. Beaucoup de déchet dans ses transmissions, sur les pourtant rares ballons à exploiter. A l’image de son équipe, du mieux en deuxième période, mais encore trop de déchets.
– Thauvin (4) : positionné en attaque avec Radonjic, l’international français a fait ce qu’il a pu. Il a tenté de porter le ballon et de se retourner pour donner de l’air à son équipe et faire reculer la défense adverse mais que ce fut laborieux. Rarement en position de frappe, ou même de donner un bon ballon, il a passé sa soirée à coulisser avec Radonjic pour tenter de limiter les angles de passes de Rodri et compagnie. Un peu plus d’espace après la pause, où il a pu tirer au but et tenter de toucher ses partenaires sur des centres. Remplacé à la 79e par Payet, qui ne s’est pas mis en évidence.
– Radonjic (4) : un début de match plutôt intéressant où sa capacité de percussion et ses inspirations étaient les seules lueurs d’espoir pour sortir le ballon. Et puis le Serbe est peu à peu retombé dans ses travers, cherchant trop le dribble et n’utilisant pas assez sa vitesse de course. De moins en moins trouvé par ses partenaires, même s’il a été capable, deux ou trois fois, de combiner et de prendre de la vitesse. A noter de bonnes remises de la tête durant toute la rencontre. Remplacé à la 77e par Benedetto, qui n’a pas pu faire mieux.