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Avec seulement deux tirs peu dangereux contre Manchester City, victorieux 3-0 au Vélodrome, l’OM a réalisé l’une des mauvaises performances statistiques d’un club français en Ligue des champions.
Au Vélodrome, la déroute était aussi visible sur les feuilles de stats. Surclassé 3-0 par Manchester City, mardi soir en Ligue des champions, l’Olympique de Marseille a passé la majeure partie de la rencontre à défendre. Malgré un petit temps fort en début de seconde période, le club phocéen a été globalement inexistant sur les phases offensives. Un chiffre le confirme: l’OM n’a tiré que deux fois sur l’ensemble de la rencontre (une frappe par période).
Ce total n’est pas seulement faible pour Marseille. Jamais un club français n’avait tiré aussi peu de fois dans un match de Ligue des champions dans le format actuel, instauré lors de la saison 2003-2004. Le précédent triste record appartenait à Monaco, en mars 2015, avec seulement trois tentatives lors d’un huitième de finale retour contre Arsenal (défaite 2-0 à Louis-II).
L’impuissance marseillaise est également traduite par les expected goals (xG). En s’appuyant sur des données de précédents matchs, ce modèle statistique mesure la probabilité qu’un tir aboutisse à un but. Cela est déterminé en fonction de plusieurs variables, tels que la distance du joueur au moment de la frappe. Chaque occasion est notée entre 0 et 1 (c’est à dire entre 0% et 100% de chances de réussite en théorie). La somme donne un total à la fin. Or, il s’avère que l’OM a terminé le match avec 0.05 xG, contre 1.99 pour Manchester City.
Enfin,
la carte de positionnement moyen des deux équipes montre très bien à quel point l’OM a joué bas. À la pause, aucun joueur olympien ne se trouvait dans le camp adverse. À la fin du match, à la faveur d’un bloc légèrement plus haut, seul Florian Thauvin a fini avec une position moyenne de l’autre côté de la ligne médiane.