Car « A Jamais les Premiers », mais ça remonte à il y’a 17 ans :
Marseille, ville hors du commun du sud de la France, et son club de football, l’Olympique de Marseille, communément appelé OM, est au jours d’aujourd’hui le seul club Français à avoir réussi la difficile prouesse de remporter une Ligue des Champions, c’était il y’a 17 ans. Être vainqueur de la ligue des champions, au delà d’être un titre exceptionnel, c’est un statut qui colle à la peau du club, un statut auquel les clubs doivent faire honneur. Une victoire en ligue des champions, ça demande des moyens et des investissements colossaux, que ce soit en terme d’infrastructure (l’OM est parfaitement doté à ce niveau là), d’effectif (Quelques joueurs de talent, mais trop peu pour le très très haut niveau) , ou financier (Les grands clubs d’Europe, on des business modèles solides, qui assure aux clubs une sérénité et de pouvoir jouer les premiers rôles à tous les mercato). Et clairement, Marseille n’a ni l’effectif, ni les moyens de pouvoir figurer dignement en ligue des champions.
Car la ferveur Marseillaise ne doit pas s’arrêter aux supporters :
Nous sommes le 12 Novembre 2020, et très peu de Marseillais seraient capable de reconnaitre la voix de J.H Eyraud, le président de l’OM, et encore moins de Franck McCourt le propriétaire. Marseille est une ville bouillante, exubérante, qui vibre pour son club de foot dans le magnifique Stade Vélodrome. Le foot y est une religion, les supporters, et même tous les marseillais, connaissent ce sport sur le bout des doigts et se passionnent pour sa pratique au sein de l’Olympique de Marseille.
Mais à quoi bon tant de passion, si au sein de la direction il n’en existe pas ? Comment l’institution OM peux t’elle briller, si ses plus hauts représentants ne ressentent rien de passionnel pour ce club ? Impossible dans une ville comme Marseille, comme c’est impossible dans des villes comme Barcelone (dirigé en partit par les socios) ou Munich (dirigé par des exs gloire du Club, Oliver Khan, succèdera à Karl-Heinz Rummenigge en 2021). Pour exister, Marseille dois détenir une direction à son image, comme l’été Bernard Tapie, ou le regretté Pap Diouf, et comme aurait pu l’être l’ultra méditerranéen Mourad Boudjellal.
Car AVB, malgré des moyens trés limités, est l’homme de la situation :
Sur la canebière, depuis 2 saisons on ne s’extasie pas devant le beau jeu. Mais le club est revenu, en ligue 1 du moins, sur le devant de la scène. 2eme la saison dernière, et à un point du second cette saison malgrès un match de retard. Le travail est fais, pragmatique et sans folie, mais il est fais. Et si on se penche sur l’effectif Marseillais, on se rend rapidement compte, qu’une 6ème place serait déjà une belle performance.
Oui mais voilà, Marseille dispose à la tête d’un technicien portugais, Andre Villas Boas, doué d’une intelligence tactique, qui permet malgré tout à son effectif de sortir la tête de l’eau, en ligue 1 du moins. Qu’en serait il alors, si cet entraineur, avait un effectif à la hauteur des ambitions du club ? Ou du moins des ambitions de la ville, car la direction du club est incapable d’annoncer un quelconque objectif sportif…
Alors, voilà, les Marseillais en ont ras le bol des beaux discours, ils veulent de nouveau vibrer, et croire en un projet qui soit au moins autant passionné qu’eux. La direction actuelle, ne semble pas avoir les moyens des ambitions de la ville, le président Eyraud, ne vibre pas et n’est pas digne d’être le président d’un club aussi emblématique. Les supporters Marseillais attendent un projet et des hommes dignes de l’OM. Voilà tout.