Troisième contre-performance consécutive pour l’OM qui s’incline 2-1 à Angers. Un mauvais résultat, un contenu inquiétant et des prestations individuelles qui interpellent. Allez passer un bon réveillon derrière ça…
Le match démarre de manière catastrophique. Alors que les conditions climatiques sont difficiles, avec du vent et de la pluie, l’OM fait tout ce qu’il ne faut pas faire. Sur un centre dans la surface, Valentin Rongier essaie de prendre le ballon mais ne fait que le toucher. Ce qui ne fait que le mettre dans la trajectoire de Pereira Lage qui arrive lancé et ne se pose pas de question. C’est fort et croisé, Mandanda s’allonge mais ne peut rien. Les Olympiens jouent, se disent que ça ne fait rien, mettent la possession dans le camp adverse. Mais ils vont baisser les bras peu après la 20e. Car Angers va doubler la marque, sur un énorme numéro de Loïs Diony. L’attaquant, à la cave depuis un moment, contrôle dos au but et trouve le petit filet sur une frappe en pivot. Un but à la Trézeguet, Mandanda est resté à quai. La dépression gagne les rangs phocéens.
Villas-Boas fait rentrer Khaoui dès la pause. Nagatomo change de côté. Mais c’est déjà difficile pour l’ancien joueur de l’Inter, qui se fait déborder sur la première action. Il lui sera également demandé de refaire une touche… l’OM semble au fond mais la rentrée de Thauvin va réveiller… Dimitri Payet, qui se remet à vouloir donner de bons ballons vers l’avant. A 20 minutes de la fin, sur un centre, Pereira Lage a peur du ballon et le touche du bras. Penalty logique. Mais Payet le rate, voyant Bernardoni plonger comme il faut sur sa gauche, pour envoyer le cuir d’une main ferme sur corner. Décidément… Payet donnera tout de même le ballon à Rongier pour son premier but à l’OM. Une tête à l’entrée de la surface qui lobbe Bernardoni. En fin de match, l’OM rate l’égalisation suite à une mésentente entre Aké et Caleta-Car. Quand ça ne veut pas…